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Commencer la saison par une défaite alors que l’on a eu le match en main, ce n’est pas plaisant. C’est pourtant le bilan de Waremme face à Comblain. «Nous avons pris une grande leçon de réalisme, explique le coach Steve Jovenau. Comblain a fait ce qu’il devait dans le dernier quart pour nous exploser. Ils ont utilisé leurs forces alors que nous avons perdu pied quand ils ont augmenté la pression. »
Menant de 12 unités en première période, Waremme a résisté jusqu’aux 5 dernières minutes avant de craquer. «On a manqué de discipline tactique. Quand le bateau a commencé à couler tant le collectif que la rigueur au niveau de l’organisation ont disparu. Les vieux démons sont revenus. Waremme a attendu une baisse de régime de l’adversaire au lieu de trouver ses propres solutions. On a travaillé sur nous pendant 30 minutes en prenant des options payantes des deux côtés du terrain avant de nous oublier. C’est cela que nous devons changer. »
D. D. Vers l'avenir du 5/9
Le pivot a trouvé le compromis entre basket sérieux et fête d’après match. Il espère battre les équipes namuroises tout au long de la saison.
Samedi, Joachim Dufour, le nouveau pivot de l’Union Huy, a claqué 23 points, terminant meilleur marqueur de ce premier duel de la saison remporté contre Spa. «Mais si j’ai marqué, c’est grâce au travail de mes coéquipiers. Les ballons sont arrivés naturellement et je n’ai pas dû forcer pour inscrire des points », précise immédiatement Joachim.
Joachim Dufour, un géant de 23 ans qui a déjà pas mal bougé. «J’ai fait mes classes de jeunes à Andenne où j’ai intégré l’équipe première en R1 avec Michel Borremans. Puis, je suis parti deux ans à Gembloux en D3 parce que je faisais mes études à Bruxelles. Ensuite, j’ai prêté mes services à l’U.R. Namur avec Kevin Reysehove, puis deux ans à Andenne (NDRL : en P1 où il a été élu meilleur joueur des play-offs), avant, l’an dernier, en D3 de signer à Natoye. »
Un parcours qui démontre aussi le talent de ce pivot polyvalent qui va beaucoup apporter au groupe de Dominique Dosogne. Mais pourquoi quitter un club de D3 pour Huy alors que les Mosans n’étaient même pas certains de jouer en R1? «D’abord parce que les déplacements D3 étaient difficiles pour moi. Je suis ingénieur civil en construction et je travaille au Sart-Tilman à Liège. Même les déplacements aux entraînements devenaient problématiques. Huy, c’est sur le chemin entre ma maison et le travail, explique cet Andennais. Sur le plan sportif, j’avais aimé jouer contre Huy l’an dernier en coupe. Puis, j’avais adoré l’ambiance d’après-match. Le gang de Bob L’Éponge, le concept est attrayant! Je connaissais Kevin Reyserhove et le challenge me plaisait. »
Le sérieux sur le terrain, la fête après… A-t-il été déçu par son premier mois hutois? «Pas du tout! On travaille énormément même si le groupe n’est pas toujours complet en semaine. Puis, le côté festif est présent. Les deux éléments que je recherchais sont au rendez-vous comme cette première victoire qui lance bien notre saison. »
Vers L'avenir du 5/9
Au terme du derby contre Waterloo, Raymond Temmerman a dû se rendre à l'évidence que son tean n'est pas prêt.
Au terme du derby contre Waterloo, Raymond Temmerman, le coach nivellois, faisait le premier constat de la saison.
«Ce match me laisse avec la conviction que l’équipe de Waterloo est rudement bien balancée et a de quoi tenir la route en championnat. Nous avons été battus par une équipe qui a bien shooté. On a vu sa capacité et sa volonté de s’adapter dans le jeu. Ce fut le cas lorsque nous avons joué en zone en défense. Pendant trois minutes, les Waterlootois ont peiné pour trouver la parade mais une fois que ce fut fait, ils nous ont de nouveau mis en difficulté.»
Pour le coach nivellois, une autre évidence est à retenir de ce premier match. «Nous accusons un solide retard. On ne verra que le vrai Nivelles dans quatre ou cinq matchs. Nous nous sommes vraiment mal préparés. Notre mois d’août ne fut pas bon. Trop d’absences ont émaillé cette période importante. À ce niveau, il n’y a pas de miracle. On a vu la différence face à Waterloo, qui a joué juste pendant 40 minutes alors que nous c’était plutôt par petits coups. Nous avons encore des lacunes tant en défense qu’en attaque. Heureusement, ce retard sera vite comblé car l’essentiel de mon équipe a déjà évolué ensemble et connaît donc la musique mais on doit quand même remettre des choses en place.»
La venue de l’Olympic Mont-Sur-Marchienne, dimanche prochain à 14 heures à la Dodaine, n’a pas de quoi rassurer le mentor aclot.
«Cette équipe descend de R1 et a des ambitions. On n’aura pas la tâche facile. À nouveau, nous paierons le prix d’une préparation en dents de scie. Nivelles ne sera vraiment prêt que dans un bon mois», répète encore le coach de Nivelles.
P.J. Vers l'avenir du 5/9/12

