

BASKET REGIONALE

Flash Presse
Vous retrouverez ci-dessous les derniers Flash's concernant les équipes de division régionale



Les commentaires du 15/10....
Comme ça, de prime abord, on pourrait croire que Fleurus B a complètement perdu les pédales entre la première et la deuxième mi-temps. Les visiteurs ont en effet offert une prestation de haut vol durant les vingt premières minutes, au point de filer à +16 au repos. C’était d’autant plus prometteur que le CEP composait, rappelons-le, sans le concours des ailiers Marion et Hazard. Les Bernardins ont plié quand Van den Bergh fut rappelé sur le banc à la 23e pour cause de quatrième faute. Behaderovic suivait de peu alors qu’en face, l’ex-Essor Kalut prenait ses responsabilités. «Nous n’étions qu’à 8. Mais cela n’a pas empêché les gars de se battre jusqu’au bout. Il y a pas mal d’enseignements positifs à retenir», note Geo Dieu.
Dom. À
Aywaille 89 – Fleurus B77
20-21, 13-27, 30-13, 26-16
CEP : Van den Bergh 14, M. Mureddu, Delestienne 5, J. Vanesse 21, Mahaux 3, Steinier 9, Difrancesco 11, Behaderovic 14.
Gembloux 58 - Alleur 81
15-20
18-23, 12-12, 13-26.
GEMBLOUX :
Lemy 5, Peki 5, Delvosalle 9 (1x3), Ramelot 2, Pierman, Bolampete 6 (2x3), Opsommer 4, Lalieux 6, Goffaux 11, Dehoux 13.
ALLEUR :
Baudouin 6 (1x3), Malpas 18 (2x3), Schoonbroodt 8, Melon 9, Torreborre 12, Kurtzweg 20 (3x3), Calu 2, Pecoraro 2, Froidmont 5
Voilà une entame de match difficile pour les Namurois qui se voient menés 2-10 après cinq minutes et 15-20 à la 10e . Plus appliqués en défense et plus précis en attaque, les Couteliers se ressaisissent et égalisent à 29-29 à la 15e . Si Goffaux offre un premier avantage à ses couleurs (31-29 à la 16e ), la réaction des Liégeois est douloureuse pour Gembloux qui concède dix points de retard au repos : 33-43. Les affaires de Gembloux ne s’arrangent pas à la reprise : les visités accusent un 0-5 d’entrée (33-48 à la 22e ) pour un écart, à la 30e , identique à celui de la pause : 45-55. Cette avance est plus que doublée au final : 58-81.
O.C
IATA 94
Golden-Conti 87
22-19, 16-24, 22-19, 34-25.
IATA : Mesureur 28 (6x3), Wanet 6, Soupart 10, De Moor 4, Monin 9 (1x3), Pineur 25 (5x3), Raymond, Michel 2, Nolmans 2, Smal 8.
GOLDEN-CONTI : Oger 9 (2x3), Dachelet 9, Franckinioulle 22 (4x3), Decocq 2, Jaumotte 13, Degée 19 (5x3), Godefroid, Balthazar 11, Otte 2.
Malgré un score final élevé, le derby a aussi été passablement défensif. C’est que la réussite aux trois-points (onze d’un côté, douze de l’autre) a offert ce suspense. Ce n’est que dans le second quart que la partie se décante, après le 22-19 de la 10e . Au-delà, Franckinioulle décoche deux missiles, imité par Degée et Jaumotte à l’intérieur. À ce moment, les hommes d’Alexis développent une solide défense de zone et réalisent un 2 à 20 (24-19 à 26-39). Heureusement pour les visités, c’est le très expérimenté Mesureur qui stoppe l’hémorragie en compagnie de Monin pour faire voler la défense andennaise et revenir à 38-43 au repos.
Avec Pineur à la mène, c’est le pivot Michel qui fait alors sa rentrée après deux mois d’absence. N’empêche, c’est bien en périphérie que la partie s’anime et si l’IATA renforce alors sa défense et que le Conti perd quelques chauds ballons, il faut que Franckinioulle et Degée ressortent la grosse artillerie pour conserver la tête jusqu’à 54-57 à la 28e . Certes, la tension devient de plus en plus palpable, la lucidité semble s’étioler. Mais à 72-72 à la 34e , le coach namurois relance ses cadors et ses «tailles» pour asseoir un troisième succès, alors que le banc andennais ainsi que Godefroid écopent d’une technique quand l’arbitre n’a pas vu la balle sortie. Des lancers en pagaille que Mesureur et Soupart alignent, tels des métronomes : 94-87.
L’Olympic a confirmé son statut de favori après la pause. Avant cela, Ciney, bien qu’un peu trop laxiste défensivement, tenait bien le coup mais devait subir un coup dur juste avant le repos (36-38) avec la sortie pour blessure de Fivet, touché au même genou que l’année dernière. Il pourrait donc être «out» un certain temps.
Ciney 57 - Olympic 77
19-16, 17-22, 15-18, 6-21.
CINEY : Jacobs 4, M. Legros 8, R. Legros 6, Bruggeman 5, Henin 4 (1x3), Hogge 6, Fivet 2, Claisse 11 (1x3), Tonglet 11.
OLYMPIC : Ahmed 12 (1x3), Bastianini 5 (1x3), De Coninck 6, Huegaerts 9 (3x3), Karavokyros 11 (1x3), Paturiaux 22, Vanhaekendover 8, Guillaume 2, Degimbe 2.
Après cela, la zone visiteuse a fait ses effets. Les Cinaciens se créaient des shoots ouverts extérieurs mais la réussite n’était pas au rendez-vous : 2/25 à trois points! Par contre, Paturiaux se baladait dans la raquette et permettait notamment à l’Olympic de faire la différence en fin de match.
Th.L.
Gembloux 66 - Nivelles 68
Vraiment trop injuste
19-14, 19-19, 20-22, 8-13.
GEMBLOUX : Lemy 8, De Luca 4, Bottriaux 2, Gaudry 3 (1x3), Breyer 14, Van Echt 12 (2x3), Hoët 17, Dubois 6 (2x3).
NIVELLES : Renard 3 (1x3), Temmerman 5 (1x3), Martin 12 (3x3), Vincent 6, Dantinne 5, Bailly 12, Boykens 20, Empoza 1, Cauchy 4.
À peine le coup d’envoi est donné que les visités montrent toute leur détermination pour mener 17-6 à la 8e et 19-14 à la 10e . Si Vanecht y va de son tir primé pour faire 22-16 à la 12e , les Aclots passent à la vitesse supérieure (26-25 à la 15e ) et prennent une première fois l’avance à 30-31 mais Gembloux réagit dans la foulée : 38-33 au repos.
À la reprise, il ne faut qu’une minute aux visiteurs pour égaliser à 40-40. Pas de quoi faire paniquer Gembloux qui peut compter sur treize points de Hoët pour rester devant à la 30e : 58-55. À égalité à 14 secondes de la fin, Boykens prive finalement Gembloux d’un succès pourtant mérité.
O.C.
Belgrade 78 - V. Jupille 83
20-20, 26-22, 20-17, 12-24.
BELGRADE : Gilet 14 (1x3), Meirlaen 13 (1x3), Recko 3, Deheneffe 6 (2x3), Mouchart 6, Seki Kandi 4, Guns 13, Van Hamme 5, Thimister 14 (2x3).
V. JUPILLE : Van Michel 6, Hubert 12 (2x3), Ventat 9 (1x3), Durante 7 (1x3), De Flandre 21 (2x3), Fontaine 4, Cornet 10, Lumumba 12, Nkongolo 2.
La décision ne tombe pas en dix minutes. Mais dès que Jupille s’est installé en défense, Lumumba au centre repoussant les grands formats visités, il aurait fallu que les Belgradois soient adroits en périphérie. Ce n’était pas leur jour.
À de multiples reprises, ce sont les petits Seki Kandi, Gilet, Mouchart qui ont ressorti les ballons pour Guns, Meirlaen ou Thimister. Un peu le monde à l’envers.
Quand ce système marche, cela peut donner l’avance à 32-31 à la 15e , 46-42 au repos, 66-59 à la 30e mais Hubert et Ventat ont réussi les triplés tentés et manqués par les Belgradois en fin de match.
Si.T.
Auteur d’une mauvaise prestation la semaine dernière à Nivelles, Ciney se retrouve avec un mince bilan de deux succès sur cinq et n’est donc pas en position idéale avant d’affronter le leader invaincu de l’Olympic. «Cela va être très difficile, admet le coach Jean-Louis Jacobs. Cette semaine, j’ai mis les joueurs devant le fait accompli. Il est temps pour certains de retrouver le niveau de jeu de l’année dernière et, surtout, d’être plus précis aux shoots. J’attends une réaction.»
Ciney - Olympic (s. 20 h 30)
Les Olympiens, toujours invaincus, ont sans doute joué leur match le plus délicat, la semaine dernière, et se sont fait peur contre Genappe. «C’est l’équipe qui m’a donné la meilleure impression cette saison, estime le coach Daniel Parenté. À Ciney, il faudra faire en sorte de passer un cap en plus face à une équipe qui connaît des difficultés offensives. Mais on ne peut pas arriver en se disant que ce sera facile.»
Th. L.
Gembloux - Nivelles (s. 19 h)
Un premier succès à domicile ?
Si les Couteliers ont enfin accroché leur premier succès, la semaine passée à Natoye, la visite de Nivelles sera un tout autre défi puisque les Aclots restent sur trois victoires.
«Nivelles est une solide équipe que je connais bien, confie le coach gembloutois Pascal Boland. À Natoye la semaine passée, nous avions beaucoup de pression en partant favoris. Ce ne sera pas le cas face à Nivelles et je pense que mes joueurs préfèrent ce statut d’outsider. Je ne considère pas notre victoire à Natoye comme un déclic. C’est une seconde victoire qui pourrait vraiment nous lancer. À domicile, nous n’avons peut-être encore rien gagné mais nous nous sommes toujours bien comportés. Je suis certain que nous avons une belle carte à jouer ce week-end même si je m’attends à un match compliqué et sans doute très serré. Il nous faut cette seconde victoire pour rentrer dans le rang.»
O. C.
Les deux formations ne sont séparées que d’une petite unité.Cela annonce un derby spectaculaire et, pourquoi pas, serré.
IATA Samedi
Golden-Conti 19 h
AIATA, un second derby à domicile pourrait-il être rémunérateur? «À présent, l’équipe est plus complète, confie le coach Jérôme Joannes. Après un petit creux, la victoire de la semaine dernière à Charleroi est venue à point. Un succès face au Conti puis à Genappe lancerait définitivement le groupe.»
Pour le Golden-Conti Andenne, il s’agit du premier derby de la saison. «Régis Monin va certainement être très motivé car il évoluait chez nous la saison dernière, explique Alain Alexis. Nanti de bonnes individualités et de talent, IATA compte deux victoires, comme nous. Mais voilà, la pression sera sur ses épaules. De mon côté, je sens une équipe plus que motivée. Un succès passera par le respect des consignes et du collectif.»
Que retenez-vous du premier mois de compétition ?
Régis Monin (IATA) : Nous avons commencé le championnant, face à deux favoris de la série, par deux défaites. Contre Braine où nous avons manqué d’intelligence, la défaite n’aurait pas dû se produire. Heureusement nous avons rectifié le tir à Essor Charleroi avec plus de collectif et d’agressivité.
Jérôme Decocq (Conti) : Notre classement est logique car, après une victoire face à Genappe, nous nous sommes inclinés contre des prétendants aux play-off. La dernière victoire face à Templeuve est une bonne chose avant l’IATA.
Que pensez-vous de l’adversaire ?
R.M.
: Tout comme nous, le Conti n’a pas vécu un début de championnat facile, mais a gagné les matches importants. Le Conti est une équipe alliant jeunesse et expérience qui compte dans ses rangs des joueurs à tous les postes et qui peuvent influencer à tout moment un match.
J.D.
: Avec un Régis qui est déjà bien intégré et une équipe bien balancée, IATA sort d’un bon match à l’Essor. On ne pourra pas lui laisser le mpoindre espace libre.
Comment voyez-vous ce derby ?
R.M.
: C’est toujours un match spécial car on joue contre des amis ou des connaissances dans une salle souvent bien remplie. Dans pareille rencontre, il y a souvent des surprises et le classement n’est à prendre en considération.
J.D.
: Un derby est toujours un match particulier avec plus de spectateurs et des joueurs qui se connaissent. J’espère surtout qu’il y aura une belle ambiance.
Doit-on s’attendre à un match serré ?
R.M.
: Devant le classement et l’importance de ce derby, cela ne fait aucun doute. Ce sera un match serré qui se jouera sur des détails. L’équipe victorieuse sera celle qui montrera plus de combativité, d’envie et qui saura gérer au mieux les moments importants.
J.D.
: Pour le public, j’espère que ce match sera disputé. À mon avis, les défenses seront strictes. Dès lors, je ne m’attends pas à un score très enlevé. Si les deux équipes rentrent bien dans la partie, ce match pourrait être très intéressant.
Belgrade Dimanche
V. Jupille 16h30
La victoire remportée la semaine dernière face à Waremme a conforté les Belgradois à une intéressante position dans la première moitié supérieure du tableau. Le championnat ne fait, bien sûr, que commencer et les gars de Maxence Gilet ont été un peu servis par le calendrier puisqu’ils ont rencontré La Louvière, Spa et Waremme qui ne paraissent pas être les candidats les plus solides de la série. Ils n’ont échoué qu’une fois à Alleur (76-74) et suite à un concours de bévues en fin de match. Le bilan provisoire est donc particulièrement positif.
Ce dimanche d’élection, on votera dans la salle sportive de Jupille, dès lors indisponible. Belgrade n’a pas loupé l’occasion de proposer une inversion de programme pour inviter les Liégeois à venir d’abord à la salle José Tyssaen. Et comme l’équipe visitée affiche une belle forme tandis que Jupille a encaissé cinq échecs consécutifs, on peut dire que ce changement tombe plutôt bien.
La défense organisée par M. Gilet et Jean-Pierre Héraly fonctionne bien aussi et n’encaisse pas plus de 60 points de moyenne. C’est de bon augure puisque Jupille n’est pas franchement très efficace offensivement. Il faudra donc continuer à bien appliquer les consignes pour conserver la maîtrise des rebonds défensifs… mais aussi être un peu plus imaginatif en attaque. La semaine dernière, les Belgradois ont gaspillé de grosses occasions sous l’anneau adverse qui les ont privés d’un succès plus largement assuré.
Si. T.
GEMBLOUX -
Gembloux Samedi
Alleur 21 h
En s’offrant la tête des leaders de Mariembourg le week-end dernier (64-74), Gembloux a signé son second succès de la saison mais n’a toujours pas gagné à domicile. Les Namurois espèrent profiter de la venue d’Alleur samedi soir pour, enfin, offrir à leur public ce premier succès à la maison mais les Liégeois sont de solides adversaires qui viendront vendre chèrement leur peau.
«Alleur est une valeur sûre de la série, prévient le coach namurois Alain Gaudry. Pour moi, cette équipe devrait jouer le top 5 cette saison. Face à des joueurs comme Kalut, Renotte, Schoonbroodt ou encore Kurtzweg, nous devrons jouer juste pour espérer enfin remporter une victoire dans notre salle et ainsi confirmer celle de la semaine dernière. Kurtzweg est un joueur qu’il ne faut pas laisser s’enflammer sans quoi il peut faire basculer un match. Si je suis certain que nous sommes en train de trouver la bonne carburation, il nous faut, avant tout, limiter nos périodes creuses qui nous ont déjà coûté des points cette saison, comme face à Quaregnon. Si nous voulons sortir la tête de l’eau et remonter au classement, il nous faut prendre les trois points ce week-end avant le derby la semaine suivant à Fleurus.»
Aucune absence n’est à signaler dans les rangs gembloutois.
O.C.
SPA
a aussi quelque peu pris ses distances avec les derniers en ne trébuchant pas face à la faible formation de La Louvière. Le déplacement à Quaregnon (samedi, 20h15) sera d’un tout autre calibre. «Ce match n’est pas prévu dans mon tableau de marche, reconnaît Thomas Doneux. J’attends néanmoins de voir à présent la réaction de mes troupes face à un adversaire plus solide. Mais ce sera sans pression sur mes gars car on a pris les points qu’il fallait. »
Malheureusement, ce sera sans Simon Doneux (témoin à un mariage) et peut-être aussi sans Dejond (fracture de fatigue).
En Régionale 2, le derby entre
WELKENRAEDT
et
STAVELOT
(samedi, 21 heures) retiendra l’attention car nos régionaux se disputent actuellement les toutes premières places de la série. Pour Welkenraedt, c’est même le sans-faute qui est d’actualité jusqu’ici… «C’est inespéré! reconnaît Jean-Claude Legrand qui vient d’amener ses protégés à ce niveau. Avant la mini-trêve de la Toussaint, j’avais tablé sur un quatre sur six. Nous avons déjà empoché les quatre succès escomptés. Nous pouvons donc aborder Stavelot puis Belleflamme sans pression. Ce sera sans Amaury Guillaume parti en vacances. »
Du côté Stavelotain, on regrettait pour la seconde semaine consécutive l’absence de Lhôte retenu au boulot. «Il fera son retour dans l’effectif cette fois mais il risque de manquer de rythme! constate Sébastien Hella. Pour le reste, il faudra gagner en régularité à l’aube de deux gros derbys face à Welkenraedt puis Henri-Chapelle!»
HENRI-CHAPELLE
caracole carrément en tête de la division avec un formidable cinq sur cinq! Et pourquoi pas préserver ce brevet d’invincibilité une semaine de plus à l’occasion de cette sortie à domicile (20 heures) face à l’Athénée Jupille?
Waremme débarque 9à Huy avec un zéro pointé. Pas de quoi faire peur à des Mosans en plein boom, à moins que…
Union Huy Samedi
Waremme 20h15
C’est à une opposition de style complète que l’on va assister ce samedi soir. Waremme, qui a presque repris le flambeau régional après l’arrêt de la D1 de Huy, se rend en effet en bord de Meuse pour y défier une équipe de l’Union impressionnante depuis le début de la saison.
Huy – Waremme, c’est aussi la visite du dernier de la série sur les terres d’une équipe capable de jouer le top 3. Disproportionné si on se base sur cette donnée. Et quand on sait que la lanterne rouge n’a pas encore gagné le moindre match et, qu’en plus, elle évoluera loin de ses bases, le déséquilibre s’annonce simplement énorme. Facile donc pour Dominique Dosogne, le coach local qui se prépare à vivre une soirée sans encombre? «Rien n’est jamais gagné d’avance, rectifie immédiatement le mentor de Huy. Il ne suffit pas de paraître pour gagner. Je déteste snober une équipe qui, de surcroît, est en manque de réussite. Il suffit d’un sursaut de leur part pour effacer notre envie de victoire.»
Oui, mais quand même, Huy ne doit pas trop trembler! Rien à espérer donc pour Steve Jovenau et ses Waremmiens? «Si ce n’était pas un derby, je pense que ce serait effectivement plus que compliqué, répond le coach hesbignon. Mais, lors d’un derby, tout est possible. Les joueurs ont tous envie de se surpasser. En plus, ce sera à Huy, là où il fait bon jouer dans des installations de D1 et devant du monde. Si on débute bien, on peut tenir tête à cette équipe et proposer un bon match même si on sait que sur 40 minutes, ce sera compliqué.»
Bref, ce duel vaudra la peine d’être vécu, contrairement à ce que laissent penser les chiffres. Chaque équipe aura ses points forts et ses jokers.
Rien ne va plus. Alors qu’on pensait avoir retrouvé une équipe, au-delà de la défaite en coupe face à Neufchâteau, les Essoriens sont retombés dans leurs travers. «Les joueurs ont été mis devant le fait accompli. Il faut arrêter de trouver des prétextes pour expliquer telle ou telle chose. Je ne suis pas là pour faire du social, lance, un brin irrité, Pascal Chouli, le coach de l’Essor. C’est toujours le même scénario. On loupe des paniers faciles, derrière on s’énerve et on fait n’importe quoi. Nous sommes beaucoup trop inconstants et les joueurs ne forment pas une équipe sur le terrain, ça se voit, ça se sent. Évidemment que j’attends une réaction de leur part, il n’en va pas autrement.»
Blaton – Essor (s. 20 h 30)
Mais, aller gagner à Blaton, ce ne sera pas une sinécure et il le sait. «C’est fort collectif dans des petits espaces, ce sera très difficile et si nous voulons l’emporter, on devra changer notre fusil d’épaule.»
F. Po.
FLEURUS -
Aywaille Samedi
Fleurus 21 h
Forcément, le déplacement de demain soir à Aywaille s’annonce périlleux. Les Liégeois comptent déjà deux revers au compteur. Ils n’en font pas moins partie de la meute lancée aux trousses du trio actuellement aux avant-postes de la R1. Mais il y a plus. Samedi soir, la N2 est attendue à Gand. Dès lors, les jeunes Bernardins ne présenteront pas la meilleure équipe possible dans les Ardennes liégeoises. Il faudra composer sans Amaury Marion et Louis Hazard. Tout de suite, ce n’est plus la même chose. Amo, épaissi durant le semestre passé aux USA, ce qui est une bonne chose, tardait à en récolter le fruit. Vendredi passé contre Waregem, il a saisi à pleines mains l’opportunité offerte au second time. Le surlendemain, il repassait 28 points à Flénu-Quaregnon. De son côté, Louis est en train d’imiter le premier nommé l’année passée en apportant une dose d’efficacité en sortie de banc. Toujours aussi efficace en 1 contre 1, le garçon place de plus en plus souvent son jump à mi-distance. Il a signé un remarquable 5 sur 5 contre les Flandriens avant de taper 27 points aux Borains.
À eux deux, les ailiers ont donc réussi plus des trois quarts des points fleurusiens contre FQ (55 sur 73)! Cela situe la hauteur de la tâche qui attend le CEP. «Nous pourrons tout de même compter sur Rik Van den Bergh et Alex Behaderovic, signale Geoffrey Dieu. À l’intérieur, nous serons parés.»
¦ Dom. A.
Waterloo reprend le chemin du championnat avec la visite du BC Brainois. Les Waterlootois veulent accrocher un sixième succès consécutif
La semaine dernière à Natoye, Gembloux a accroché son premier succès de la saison. La visite de Nivelles, ce soir à 19 heures, est prise très au sérieux par Pascal Boland, le coach des Couteliers : «Nivelles est une solide équipe que je connais bien. Je ne considère pas notre victoire à Natoye comme un déclic. C’est une seconde victoire qui pourrait vraiment nous lancer. À domicile, nous n’avons peut-être encore rien gagné mais nous nous sommes toujours bien comportés. Je suis certain que nous avons une belle carte à jouer contre Nivelles même si je m’attends à un match compliqué et sans doute très serré.»
De son côté, après la victoire conquise au détriment de Ciney, Raymond Temmerman a connu une semaine compliquée. Michael Renard et Greg Bailly (entorse), Gilles Dantinne absent pour raisons personnelles et quelques petits bobos ont été le lot du coach aclot. «Toutes ces petites choses ont fortement réduit le nombre de joueurs à ma disposition. J’ai dû compenser cela par un match contre la P1, afin de rester dans le rythme. J’espère que mes gars auront récupéré car nous avons en face de nous un match à prendre pour continuer notre remontée au classement. Nous irons à Gembloux avec le couteau entre les dents.»
Avec quel noyau? C’est bien la seule inconnue pour le coach de Nivelles. «J’espère récupérer l’un ou l’autre de mes blessés.»
Genappe à Templeuve
Ce soir à 21 heures, Genappe se rend à Templeuve. Toujours privé de Visart et Mudie, Phivos Livaditis peut compter sur le reste de son effectif, auteur d’une bonne prestation à l’Olympic, et ce malgré la défaite. «La logique veut que si nous avons joué un bon match à l’Olympic, nous devions l’emporter. notamment pour reprendre un peu de distance par rapport à nos poursuivants mais surtout pour ne pas regretter la défaite à l’Olympic, insiste Phivos Livaditis. Mon groupe continue de progresser. Il connaît une bonne dynamique avec des automatismes de mieux en mieux rodés.»
Waterloo à la maison
Au repos la semaine dernière, Waterloo, actuellement en tête de la série avec l’Olympic, retrouve son parquet pour la venue du BC Brainois (21 heures). «Un solide adversaire que j’ai vu à l’œuvre contre Blaton, explique Olivier Lahaye, le coach de Waterloo. Nous avons encore l’avantage de jouer à domicile. Ce qui ne sera plus le cas dans les semaines à venir. On doit en profiter et poursuivre notre objectif de réaliser un 6 sur 6 avant d’aller à Natoye. Ensuite on abordera un calendrier nettement plus ardu.»
Durant la semaine, les Waterlootois ont bien bossé lors des deux séances hebdomadaires. Côté infirmerie, les nouvelles sont moins réjouissantes. Jean-François Massart (Hanche) ne sera pas de la partie. Nicolas Vancauwenberghe (Cheville) est lui incertain. Vincent Schlosser en sera mais connaît toujours des problèmes au genou. «Je compte sur Vincent, même s’il ne jouera pas beaucoup, confirme le coach de Waterloo. Par contre, pour Nicolas les nouvelles de sa cheville ne sont guère encourageantes.»
Affiliation AWBB

