

BASKET REGIONALE

COMMENTAIRES DE PRESSE & AUTRES.....
Les commentaires du 24/09.....
NATOYE/CINEY - À Natoye, Ciney a signé une bonne seconde mi-temps et s’est relancé. Natoye a, par contre, encore du boulot pour acquérir le rythme de la R2.
Renforcé par rapport à l’année dernière, Ciney a entamé sa saison par des défaites évitables contre Braine et Waterloo. Les derbys contre Gembloux puis contre Natoye ce week-end ont sans doute contribué à relancer les hommes de Jean-Louis Jacobs. À Natoye, ils ont encore manqué de consistance durant une mi-temps, au terme de laquelle ils auraient pu être menés si Natoye avait été moins maladroit face à l’anneau. Mais le coach cinacien a remis les choses au point dans les vestiaires. «J’ai demandé alors aux joueurs d’être plus rapides et plus agressifs. Ce qui a été loin d’être le cas en première période. J’en ai marre de cette nonchalance. On n’était jamais en position de shoot et on ne peut pas dans ces conditions jouer notre meilleur jeu.»
Et les Cinaciens ont bien appliqué les consignes. Beaucoup plus agressifs sur les ballons et emmenés par un bon Henin à la mène, ils ont pu enchaîner les interceptions et mettre de la vitesse dans leur jeu tout en étant toujours aussi adroits à distance, notamment via Jacobs, Tonglet et Marteau. En plus de ne pas marquer, Natoye a donc alors été débordé défensivement.
Une défense, par contre, qui est sans doute, du moins avant la pause, le seul point positif natoyen. Le zone press mis en place par Didier Thémans en début de match a bien fonctionné et a fait un peu sortir Ciney de son match. «C’est vrai que ça nous a un peu embêtés, ajoutait Jacobs. Mais c’est dû à un manque de concentration et toujours à cette nonchalance.» Les Cinaciens ont alors connu quelques minutes de passage à vide, sans pour autant âtre rejoints au score.
Des shooteurs à 30 %
Natoye n’a donc toujours pas trouvé le chemin du succès et devra peut-être attendre le deuxième tour pour vraiment se lancer dans le championnat. Les jeunes Natoyens n’ont pas encore totalement acquis le rythme de la R2 et ont encore des progrès à faire pour inquiéter une équipe du calibre de Ciney durant quarante minutes. Ils manquent toujours de consistance et cela se ressent à la finition. «On a été pris dans une mauvaise spirale, regrette Didier Thémans. Même mes shooteurs, qui doivent être à 90 % de réussite sur shoots ouverts d’habitude, n’étaient qu’à 30 ou 40 % aujourd’hui. À partir de ce moment-là, ça devient dur. Ce qui me fait dire qu’on devait être devant à la mi-temps. D’autant qu’aux lancers francs, on n’a pas été bons non plus.»
Si Natoye ne semble pas prêt à se lancer définitivement dans ce championnat, Ciney a sans doute trouvé l’occasion de se mettre en confiance et de partir sur de bonnes bases.
Mission accompliepour IATA qui ne pouvait se permettre un nouveau revers, de plus à domicile. Pour Natoye, le travail reste le leitmotiv.
Dès les premiers balbutiements, Pineur et Monin annonçaient la couleur (9-2, 3e ). La réplique venait des mains de P.-Y. Winkin mais les Namurois reprenaient le dessus pour mener 32-19 à la 10e . «En fin de premier quart, nous n’étions pas encore trop distancés, confie le capitaine natoyen Alex Badoux, ce qui me laissait penser qu’on pouvait toujours recoller au score.»
Si le second acte était nettement plus équilibré (16-11), le troisième a été tout à l’avantage des visités (26-9) qui creusaient l’écart et tuaient ainsi tout suspense. Et dire que Jérôme Joannes parlait d’un troisième quart… moyen. «Si nous avons bien agi lors des premier et dernier quart-temps, les deux autres ont été de moins bonne qualité, répond Didier Thémans, le coach des Jaunes. Après la pause, IATA a continué à être présent physiquement.»
Enfin, le dernier acte permettait aux Namurois de parachever le devoir. Quant aux jeunes Condrusiens, ils ne doivent pas baisser la tête et continuer à travailler. «Nous n’avons pas été bons offensivement, poursuit Didier Thémans. De plus, nous donnions trop de balles à l’adversaire en commettant des erreurs défensives. Ajoutons qu’au cours de la première période, les contres namurois nous ont fait mal. Ce qui veut dire qu’il y a encore beaucoup de travail. Toutefois, nos trois premières défaites ne sont pas un problème car nous savions qu’avec une équipe composée essentiellement de jeunes, ce serait difficile. Mais il est certain qu’une victoire serait idéale pour continuer à travailler sereinement.»
À IATA, le coach Jérôme Joannes était évidemment satisfait de la prestation de son groupe.
Natoye face à ses responsabilités
«À domicile, nous devions jouer un bon match en y ajoutant la manière et en se montrant agressifs en défense. Et c’est bien ce qui s’est produit. C’est un succès collectif car chacun a apporté quelque chose, une situation qui ne s’était pas produite la semaine dernière. Notre but est d’assurer le maintien le plus vite possible. Pour l’atteindre, chaque joueur améliore son niveau de jeu.»
Auteur de quatre bombes, Marc Mesureur a une nouvelle fois montré qu’il était toujours présent. «Natoye présentait une équipe très jeune, nous devions jouer essentiellement sur nos qualités physiques et techniques. Nous nous sommes également montrés intelligents en défense, ce qui fermait la raquette pour Natoye et nous permettait de repartir en contre. En début de seconde période, nous avons quelque peu cafouillé avant de mettre plusieurs paniers faciles. Et lorsque nos jeunes adversaires commettaient des erreurs, ils n’osaient plus prendre leurs responsabilités. Nous en avons profité pour creuser l’écart dans ce troisième quart.»
Plus collectifs, plus déterminés, les Cinaciens ont glané un succès qu’il revendiquait déjà il y a huit jours. Gembloux fait l’apprentissage de la R2.
Les deux défaites initiales étaient de nature à justifier une certaine fébrilité dans le chef des Condrusiens et des Couteliers avant l’ouverture de ce derby. La première période est décevante, la seconde tout autre (81-67). «Il n’y a qu’un quart-temps à retenir, c’est le troisième, accorde Jean-Louis Jacobs, le coach de Ciney, parce que la première mi-temps a été joué à l’arraché avec beaucoup de pertes de balle. Mes joueurs étaient trop gentils en défense, Gembloux jouait comme dans un salon. Ils rataient des choses trop faciles mais ils n’étaient pas en confiance. À ce moment, les rotations n’ont pas apporté ce qu’elles devaient, nous avons continué à gaspiller.»
La parade, le coach des Bleus la trouve dans un zone-press qu’il sait organiser à merveille et qu’il affectionne. «C’est là aussi qu’on voit l’expérience de la R2 des Cinaciens, confie Pascal Boland, le coach des Couteliers, privé de son meneur Mathieu-Bonifaci pour l’occasion. Ils ont développé une grosse défense et un zone press qui nous ont pratiquement privés de balles offensives. L’organisation défensive de Ciney nous a posé énormément de problèmes dès le milieu du terrain et nous n’avons pas pu poser nos systèmes de jeu. Sous la pression, Gembloux a perdu ses marques offensivement, ce qui se traduit par ce 24 à 9 (60-39). C’est d’autant plus râlant que lors d’un temps mort et dans le vestiaire à la mi-temps, j’avais insisté pour que mes joueurs défendent, sous peine de prendre vingt points. Je suis très déçu de ce résultat après, pourtant, trois bons matches car, malgré deux défaites, je trouve qu’ils sont dans une spirale positive, qu’ils travaillent bien aux entraînements. Et c’est d’autant plus frustrant de faire ce constat quand nous parvenons après cela à revenir à sept points (62-54)» plus déterminés, plus volontaires aussi. Mais ça n’a pas marché. C’est une occasion perdue avant d’aller à… Waterloo. Nous savions que le calendrier nous donnait quatre gros matches pour commencer la saison, de quoi prendre la mesure de la R2. Mais il faudrait un succès au plus vite pour nous lancer réellement dans ce championnat.»
Voilà bien ce que Ciney, sans Simon Hogge blessé, a réussi à faire avec cette victoire sur Gembloux. «Pourtant, je n’ai pas le sentiment que les joueurs réfléchissent quand ils se trouvent en difficulté comme en première mi-temps ou dans le dernier quart à Waterloo la semaine passée. C’est une chose dont nous devons reparler. Parce qu’en basket, quand cela va moins bien, il n’y a que l’humilité et la simplicité pour reprendre confiance», dit Jean-Louis Jacobs. Voilà bien deux vertus à mieux appréhender pour ses joueurs. Mais «retenons la victoire. Pour le reste, on verra….»
L’ABC attend Nivelles de pied ferme
Après avoir engrangé son troisièlme succès contre Templeuve (72-83), l'Athletic accueillera, ce mercredi à 21hà la salle Beudin de Molenbeek la nationale 3 de Nivelles pour le 16e de finale de la coupe AWBB.
Templeuve 72ABC 83
Quarts temps : 11-25, 24-20, 16-17, 22-20
ATHLETIC : Tepadontele 32, Allouchi 15, Mulongo 10, B. Tshomba 7, Hamdaoui 6, Djimbo 5, Kalula 4, Tshitumbika 4, El Ouarchi 0.
Nantie de 10 points d’avance, la formation de Butch Tshomba n’a rien d’un oiseau pour le chat dans cette compétition. «Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition, confirme Nourdine Amezian, le coach de l’ABC. Nous serons au complet, ce qui n’était pas le cas pour notre déplacement à Templeuve où je me suis passé des services de Duke Tshomba et Freddy Lofombo, retenus par leurs obligations professionnelles.»
Lors du match contre Templeuve «Lynx» Tepatondele, 32 points, a mené son équipe vers la victoire, la troisième en autant de match. un succès qui confirme la première place, ex aequo avec Waterloo et l’Olympic, des Bruxellois dans la série B de la seconde régionale.
P.J.
Les Olympiens ont été surprenants !
Alors qu’on l’attendait équilibré, le derby a rapidement pris une tournure punitive pour des Essoriens qui doivent une revanche à leur coach.
Évidemment, Daniel Parenté aurait signé à deux mains si on lui avait dit qu’au terme du derby, son équipe de l’Olympic l’emporterait avec une telle facilité. Déjà, sans doute, qu’un succès, même d’un point, lui aurait fait amplement plaisir. «Je savais que le match était jouable mais pas que ça se passerait de cette manière. Dès le départ, nous avons joué une super-défense, en privant, notamment, Marot de ballons. Cela nous a permis de jouer des transitions rapides, avec un super Thibaut Vanhaekendover.» Du coup, on a pu voir rapidement apparaître les petits jeunes sur le terrain, à l’image d’un Degimbe qui y a été au culot et qui, avec un peu plus de lucidité, aurait pu conclure l’une ou l’autre contre-attaque. «Je suis un coach à la fois satisfait et heureux car lorsque les consignes sont respectées, c’est une belle récompense. Le fait que l’écart soit vite monté m’a permis de faire beaucoup de rotations. Notre but, c’est de nous retrouver le plus haut possible, tout en intégrant les jeunes de manière régulière.»
Pour l’instant, tout roule pour les Olympiens qui partagent la tête du classement avec Waterloo et l’Athletic des frères Tshomba, dernières équipes à être invaincues après trois journées seulement. Et, pour l’heure, sur ce qu’ils ont montré jusqu’à présent, pourquoi ne continueraient-ils pas un bon bout de temps?
Une claque
Assis sur sa chaise, après avoir dit une première fois sa façon de penser à ses joueurs, Pascal Chouli n’en revenait pas. «Ça fait longtemps que je n’avais pas pris une telle défaite dans les chiffres. Mais voilà, nous avons joué sans trop réfléchir, nous n’avons pas bien respecté les consignes et lorsque c’est 24-7 après le premier quart, nous sommes partis pour une course-poursuite jusqu’au bout. En face, chaque fois qu’un joueur montait au jeu, il avait un impact. Après qu’il soit parvenu à inscrire ses premiers shoots, il y avait des choses à faire sur Vanhaekendover que nous n’avons pas fait. À l’inverse, des histoires qui ont bien fonctionné, comme sur la première action du match, nous n’avons pas pris la peine de les répéter. Nous avons aussi perdu énormément de ballons sur le top, en entrée de système, ce qui a offert beaucoup de possibilités à l’Olympic. L’absence de nos meneurs n’excuse rien, nous étions trop statiques. Eux avaient quelqu’un pour orienter les attaques, là où chez nous, ça a été notre point faible. Il est clair que les choses seront mises au point à l’entraînement où je demanderai encore plus de rigueur. Je n’ai pas envie de perdre mon temps à aller voir les autres équipes et à décortiquer leur jeu si c’est pour me retrouver comme ça.»
Pour la séance de rattrapage, ce sera dès samedi avec la venue de Genappe, qui sort d’un match très défensif contre le BBC Brainois, 57-38 en faveur des Brabançons.
F.Po.
WAREMME 19/09
Aucune victoire en trois rencontres : le bilan de l’ABC est évidemment négatif. Mais, samedi, difficile d’espérer mieux que ce revers honorable dans le dernier quart contre une équipe de Fleurus simplement plus forte. «Il n’y a pas photo entre les deux équipes, c’est plus grand, plus lourd et ça va plus haut, expliquait un Steve Joveneau pourtant souvent dur dans ses analyses avec son groupe. Nous avons fait le meilleur match possible avec une grosse progression au niveau de l’intensité. À la 30e , nous étions toujours dans le coup. Puis, Fleurus a encore accéléré les débats. »
Et, là, plus moyen de suivre. Les shooteurs passaient au-dessus des défenseurs, Marion claquaient deux dunks et l’écart se creusait. «Ils ont trois joueurs qui jouent en D2, c’est un monde de différence!», précisait encore un coach relevant l’envie de son équipe ainsi que les très bonnes périodes de Louis, puis Decerf.
Bref, une défaite encourageante avant un tournant de la saison. «Spa ne compte pas non plus de victoire et est de la même force que nous. C’est ce samedi qu’il faut matérialiser notre travail pour lancer notre saison », prévenait le mentor hesbignon.
D.D.


